Sinequanon – Donne moi quelque chose qui ne meurt pas (2016)
Cinq danseurs et 2 musiciens sur scène, cherchant à s’extraire de la gravité, à ouvrir un espace où la danse peut retrouver son mouvement cristallin, ses gestes incarnés, sa vocation d’émancipation et sa jubilation. Une centaine de longues lames miroitantes pointent les corps des interprètes évoluant en dessous, et montent peu à peu dans les cintres, libérant l’espace dans un scintillement kaléidoscopique.
Synopsis
La guitare est cette fois ci jouée avec un couteau, tel l’archer d’un violon, pour laisser s’échappée des mélodies aériennes, puis des voix fantomatiques. Une matière sonore élaborée tableau par tableau en même temps que la chorégraphie..
Une véritable orgie électronique, où les manipulations live qui suivent et accompagnent les danseuses(rs) au plus profond du détail nous captive.
Une pièce lumineuse où l’espace scénique vacille sous la multiplicité d’éclats lumineux, soulevant le contraire d’une affirmation identitaire : le vide, la suspension. Une centaine de longues lames miroitantes, évoquant la menace qui pèse sur nos têtes, pointent les corps des interprètes et s’échappent tout au long de l’œuvre, libérant ainsi l’espace dans un scintillement kaléidoscopique. Donne-moi quelque chose qui ne meurt pas, titre intrigant, quête d’impossible, suspend les gestes des cinq danseurs à l’unisson, entre marches militaires, rave parties couchées et farandole populaire détournées, le groupe cherche à s’extraire de la gravité, à ouvrir un espace où la danse peut retrouver son mouvement cristallin, ses gestes incarnés, sa vocation d’émancipation et sa jubilation. La musique live convoque un univers oscille entre mémoire populaire et avant-garde artistique, jusqu’à donner à cette danse de lutte et de résistance face à ce qui nous entoure, toute sa puissance jubilatoire.
Revue de Presse :
«Ce patchwork chorégraphique et musical finit par imposer son énergie communicative, voire à susciter une sorte d’enthousiasme dans la salle, développant une sereine métaphore de la joie collective».
Mag’Centre