Sinequanon – Versus (2018)
Versus explore le format du solo, pour deux danseurs, en présence d’une oeuvre plastique d’Etienne Rey qui fragmente la lumière en une cinématique de couleurs.
Elle devient le prisme où les différentes facettes des deux chorégraphes se révèlent, se développent, se mêlent en une ‘‘concordante discordance’’.
La création musicale de Damien Skoracki est ici marquée par la rencontre avec Edouard Hazebrouck (chanteur tenor), une oxymore entre les machines, le système modulaire, et le chant baroque.
Une voix tenue, délicatement altérée et spatialisée, au gré des faisceaux lumineux qui fragmentent l’espace. Et des folies électroniques qui transportent l’ensemble vers un inconnu lumineux.. grâce aux synchronisations créées avec l’éclairagiste Olivier Bauer.
Où est le musicien ? Caché parmi les spectateurs…
Revue de presse :
» La danse a rarement ébranlé la certitude du spectateur avec autant d’acuité. »
Thomas Hahn
Dans un espace en perpétuelle rotation, entre apparitions et disparitions, ombre et lumière, la danse et le corps sont soumis à des changements optiques intenses, qui modifient la perception du public et livrent la chorégraphie dans la multiplication du détail, l’anamorphose du mouvement et la transformation des apparences.Versus devient le prisme où les différentes facettes des deux chorégraphes se révèlent, se développent, se mêlent en une ‘‘concordante discordance’’ qui se fragmente en une cinématique de couleurs. Plongé dans la création musicale live, l’électro côtoie les envolés baroques et signe une nouvelle fois une collaboration où écritures musicale et chorégraphique sont intimement liées par la création.